Le pouvoir « Je suis » de Jésus et la guérison de Malchus

Nous reprenons les réflexions d'hier sur l'arrestation de Jésus dans le jardin de Gethsémani. Lorsque les soldats romains et les serviteurs du grand prêtre ont dit qu'ils cherchaient Jésus, le Seigneur a répondu en utilisant le nom divin en grec, le nom de Dieu, « Je suis » (egō eimi). Certains d'entre vous ont la phrase « Je suis celui-là » dans le texte, mais le mot « celui-là » est absent du grec original et a été ajouté par les traducteurs pour rendre la déclaration plus claire en anglais. Tout au long des Évangiles, nous voyons Jésus ajouter à plusieurs reprises le nom de Dieu à différents aspects de son identité. Je suis la porte ; je suis le bon berger ; je suis la lumière du monde ; je suis le chemin, etc. Lorsqu'il prononça ces paroles, une puissance surnaturelle émanait de lui, faisant tomber les soldats à terre. Le Seigneur démontra qu'il ne se laisserait pas capturer, mais qu'il se livrait volontairement.

L'apôtre Jean nous dit que Pierre réagit en brandissant son épée et en coupant l'oreille de Malchus, le serviteur du grand prêtre (Jean 18:10). Pierre risqua alors de se battre, mais le Seigneur intervint et rappela gentiment à ses disciples de ranger leurs épées, disant à Pierre que cela devait se passer ainsi et qu'il devait boire la coupe de la souffrance pour ôter le péché de tous les hommes. Pourquoi les 450 à 600 hommes n'ont-ils pas attaqué Pierre et les disciples ? Il semble que la présence du Seigneur ait déstabilisé les soldats, surtout après que le Seigneur les ait tous mis à terre (Jean 18:6). Luc écrit que Jésus a tendu la main et a touché l'oreille de Malchus. Miraculeusement, elle a repoussé : « Mais Jésus répondit : « Cessez cela ! Et il toucha l'oreille de l'homme et le guérit » (Luc 22:51). La guérison fut immédiate, un acte miraculeux accompli à un moment tendu. Il n'y eut pas de recherche dans l'obscurité pour retrouver l'oreille perdue, ni besoin de bandage. Je me demande si Malchus a retrouvé l'oreille coupée après l'arrestation de Jésus.

Dans le récit de Matthieu, Jésus leur dit de ranger leurs épées et que cela devait se passer ainsi :

⁵³Pensez-vous que je ne puisse pas faire appel à mon Père, qui mettrait aussitôt à ma disposition plus de douze légions d'anges ? ⁵⁴Mais alors, comment s'accompliraient les Écritures qui disent qu'il doit en être ainsi ? » (Matthieu 26:53-54).

Christ contrôlait chaque instant. Il ne s'est pas enfui ; au contraire, Jésus a affronté les soldats armés. Nous ne savons peut-être pas toujours ce qui va se passer lorsque nous disons « Que ta volonté soit faite », mais il y a une paix qui dépasse toute compréhension lorsque notre vie et notre volonté sont confiées à Dieu. Beaucoup d'entre vous se trouvent à la croisée des chemins de Gethsémani. La question clé est de savoir s'il faut se soumettre à la volonté de Dieu : allez-vous vous abandonner à son dessein pour votre vie ? Allez-vous renoncer à votre volonté et remettre votre vie entre ses mains ? La Parole de Dieu nous rappelle que nous devons :

…fixer nos yeux sur Jésus, l'auteur et le perfectionneur de notre foi, qui, pour la joie qui lui était réservée, a enduré la croix, méprisant sa honte, et s'est assis à la droite du trône de Dieu (Hébreux 12:2).

Quelle était la joie qui attendait Christ ? Je suggère que Jésus voyait le résultat futur de son sacrifice substitutif dans la vie de nombreux croyants. Il voyait votre délivrance du pouvoir du péché et votre joie à son retour, et cette pensée le remplissait de joie.

Prière : Merci pour le choix que tu as fait à Gethsémani, Seigneur. Aide-nous à remettre notre volonté et notre vie entre tes mains et à te faire confiance. Amen. Keith Thomas.

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