À qui appartient la terre ? Une parabole prophétique
- Keith Thomas
- 30 sept.
- 4 min de lecture

Au cours de nos méditations quotidiennes ces derniers jours, nous avons réfléchi à certains enseignements de Jésus. Après que le Christ soit entré dans le temple et ait chassé les changeurs d'argent, les chefs religieux ont comploté pour tuer Jésus parce qu'il remettait en cause leur autorité. Devant des centaines de personnes rassemblées dans le temple, Jésus a raconté cette parabole :
9Et il se mit à raconter cette parabole au peuple : « Un homme planta une vigne, la loua à des vignerons et partit en voyage pour longtemps. 10Au moment de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons afin qu'ils lui donnent une partie du produit de la vigne ; mais les vignerons le battirent et le renvoyèrent les mains vides. 11Il envoya un autre serviteur, mais ils le battirent aussi, le traitèrent honteusement et le renvoyèrent les mains vides. 12Il en envoya un troisième, mais ils le blessèrent et le chassèrent. 13Le propriétaire de la vigne dit : « Que vais-je faire ? J'enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être le respecteront-ils. 14 Mais quand les vignerons le virent, ils se dirent entre eux : « C'est l'héritier ; tuons-le, afin que l'héritage soit à nous. » 15 Ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Que leur fera donc le propriétaire de la vigne ? 16 Il viendra, fera périr ces vignerons et donnera la vigne à d'autres. » Quand ils entendirent cela, ils dirent : « Que cela n'arrive jamais ! » 17Mais Jésus les regarda et dit : « Qu'est-ce donc que ce qui est écrit : « LA PIERRE QUE LES BÂTISSEURS ONT REJETÉE EST DEVENUE LA PIERRE ANGULAIRE » ? 18« Quiconque tombera sur cette pierre sera brisé, mais celui sur qui elle tombera sera réduit en poussière. » 19Les scribes et les principaux sacrificateurs cherchèrent à mettre la main sur lui à cette heure même, mais ils craignaient le peuple, car ils comprenaient que c'était contre eux qu'il avait dit cette parabole (Luc 20:9-19).
L'homme qui a planté la vigne représente Dieu, le Père. Les fermiers à qui la terre a été louée représentent les chefs spirituels d'Israël, ceux-là mêmes qui s'opposaient à Jésus et contestaient son autorité. Ils n'étaient pas propriétaires ; bien qu'ils se considéraient comme tels, ils étaient des métayers à qui la terre avait été louée pour un certain temps. Ils étaient chargés de choisir leurs méthodes pour semer le sol, protéger les vignes contre les animaux sauvages, arracher les mauvaises herbes et maximiser leur récolte grâce à leurs efforts. Le Seigneur a parlé dans le troisième livre de Moïse à qui appartenait la terre.
La terre ne doit pas être vendue de façon permanente, car la terre m'appartient et vous n'êtes que des étrangers et mes locataires (Lévitique 25:23 ; italiques ajoutés).
La parabole est une histoire prophétique sur la façon dont les dirigeants seront tenus responsables, à l'époque comme aujourd'hui, de leur rébellion et de leur rejet de l'autorité de Dieu sur sa terre et son peuple (voir aussi Ézéchiel 34). Toute la terre appartient au Seigneur (Psaume 24:1), mais Dieu a spécifiquement mis à part la terre donnée en gestion aux enfants d'Israël pour ses propres fins. La vigne symbolise la nation d'Israël, représentant l'amour et la sollicitude de Dieu dans son alliance.
Les forces spirituelles maléfiques ont toujours œuvré (comme elles le font aujourd'hui) pour diviser la terre de Dieu, détruire la nation juive et revendiquer la terre à leurs propres fins (Ézéchiel 36:5 ; Psaume 83:1-12). Cette bataille incessante pour la terre d'Israël persistera jusqu'à ce que le Seigneur exerce son jugement sur ceux qui divisent sa terre. Les dirigeants gouvernementaux n'en sont pas les propriétaires, mais des intendants temporaires. Dieu les tiendra pour responsables.
Je rassemblerai toutes les nations et je les ferai descendre dans la vallée de Josaphat. Là, j'entrerai en jugement contre elles au sujet de mon héritage, mon peuple Israël, car elles ont dispersé mon peuple parmi les nations et divisé ma terre(Joël 3:2 ; italiques ajoutés).
Les chefs spirituels d'Israël étaient des sous-bergers chargés de s'occuper de la terre et de produire une récolte pour le propriétaire, Dieu. Des hommes animés par la cupidité et le désir de pouvoir ont réussi à obtenir des postes de direction au sein de la nation, conservant leur contrôle en rejetant l'autorité de Dieu. Les dirigeants recherchaient le profit et la domination et se rebellaient contre Dieu.
La parabole illustre la patience et l'amour de Dieu, qui se reflètent dans l'envoi répété de serviteurs. Malgré l'envoi de prophètes au fil des siècles, dont beaucoup ont été lapidés ou tués, Dieu a continué à tendre la main. Il a finalement envoyé Jean-Baptiste pour appeler la nation et les anciens à la repentance, mais les dirigeants ont refusé de se tourner vers Dieu. Le Seigneur a épuisé tous les efforts pour sauver ses bergers égarés, jusqu'à ce que le propriétaire de la vigne envoie son Fils, pour le voir assassiné.
Comme toutes les paraboles de Jésus, cette histoire attire les auditeurs dans le récit, les intégrant ainsi à la leçon. Lorsque Jésus en est arrivé au moment où il a décrit le dilemme du propriétaire – « Que vais-je faire ? » –, il a probablement fait une pause et regardé la foule en silence, laissant la question résonner dans leur cœur. Je me demande si certains dans la foule ont crié : « Débarrassez-vous de ces mauvais vignerons ! » Son désir de voir les dirigeants se repentir et avoir l'esprit brisé est clairement évident dans cette parabole. L'apôtre Pierre nous rappelle : « Il use de patience envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). La miséricorde de Dieu ne cesse de m'étonner. Keith Thomas
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