Pourquoi Jésus attend une invitation : leçons tirées du chemin d'Emmaüs

Nous continuons à réfléchir sur les deux disciples qui marchaient vers Emmaüs le jour de la résurrection du Christ. Jésus ressuscité les a rejoints et a marché à leurs côtés, discutant des Écritures de l'Ancien Testament qui prédisaient la venue d'un Serviteur souffrant pour sauver l'humanité du péché. Alors qu'ils approchaient du tournant menant au village, Jésus semblait prêt à continuer son chemin.

²⁸Alors qu'ils approchaient du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant de vouloir aller plus loin. ²⁹Mais ils le pressèrent : « Reste avec nous, car le soir approche et le jour touche à sa fin. » Il entra donc pour rester avec eux. ³⁰Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, rendit grâce, le rompit et se mit à le leur donner. ³¹Alors leurs yeux s'ouvrirent et ils le reconnurent, mais il disparut de leur vue. ³²Ils se dirent l'un à l'autre : « Notre cœur ne brûlait-il pas en nous tandis qu'il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? » ³³Ils se levèrent et retournèrent aussitôt à Jérusalem. Là, ils trouvèrent les onze et ceux qui étaient avec eux, réunis ³⁴et disant : « C'est vrai ! Le Seigneur est ressuscité et il est apparu à Simon. » ³⁵Alors les deux racontèrent ce qui s'était passé en chemin, et comment Jésus avait été reconnu par eux lorsqu'il avait rompu le pain (Luc 24:28-35 ; italiques ajoutés).

Pourquoi le Seigneur a-t-il agi comme s'il allait plus loin ? (v. 28) Pourquoi a-t-il attendu jusqu'à ce qu'il reçoive une invitation ? Le Seigneur est un gentleman et attend toujours d'être invité dans la vie et les difficultés d'une personne. Permettez-moi de vous donner un autre exemple de cet aspect du caractère de Jésus. Marc nous raconte qu'un jour, le Christ s'est rendu seul dans un endroit pour prier toute la nuit. Alors qu'il priait dans l'obscurité, il a vu que ses disciples avaient du mal à ramer contre le vent sur la mer de Galilée, alors il est allé vers eux sur l'eau à trois heures du matin.

⁴⁸Il vit les disciples peiner sur les rames, car le vent leur était contraire. Vers la quatrième veille de la nuit, il alla vers eux, marchant sur le lac. Il était sur le point de les dépasser, ⁴⁹mais quand ils le virent marcher sur le lac, ils pensèrent que c'était un fantôme. Ils crièrent, ⁵⁰car ils le voyaient tous et étaient terrifiés. Mais aussitôt, il leur parla et leur dit : « Courage, c'est moi, n'ayez pas peur. » ⁵¹Puis il monta dans la barque avec eux, et le vent tomba ; et ils furent complètement stupéfaits (Marc 6:48-51).

Pourquoi Jésus était-il sur le point de passer à côté d'eux ? Cela reflète peut-être le don du libre arbitre que Dieu nous a donné, ce qui signifie que le Seigneur n'entrera pas dans le bateau ou dans nos maisons et ne marchera pas avec nous sans y être invité. Si nous voulons qu'il soit avec nous ou que nous soyons avec lui, nous devons baisser nos défenses et l'inviter à venir. Il est merveilleux que le Christ ait pris le temps de partager un simple repas avec les deux disciples d'Emmaüs. Il ne s'est pas imposé à eux ; c'est uniquement à cause de leurs cris effrayés et de leur invitation sur la mer de Galilée qu'Il s'est retourné et est venu vers leur bateau. Notre Dieu se réjouit d'être désiré, non pas pour ce qu'Il peut faire pour nous, mais pour Sa personne. Il a patiemment attendu leur invitation pour se rendre à la maison où ils séjournaient.

L'avez-vous invité dans la maison de votre cœur ? Le Christ a-t-il sa place dans votre vie ? Il vous a donné le don du libre arbitre et désire ardemment marcher avec vous sur ce chemin, jetant vos péchés derrière lui si vous les confessez (si vous reconnaissez vos péchés devant Dieu). Donnez-lui le contrôle total de qui vous êtes et de tout ce que vous possédez. Il veut venir dîner en douceur avec chacun d'entre nous qui lisons ce message. À leur forte invitation, Jésus est allé manger avec les deux disciples.

Alors qu'ils mangeaient avec lui, leur cœur brûlait en eux tandis que Jésus continuait à leur ouvrir l'esprit à la Parole de Dieu et à se connecter à leur cœur. Plus tard, ils ont confessé : « Notre cœur ne brûlait-il pas en nous tandis qu'il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? » (v. 31). Le feu qui brûle en nous témoigne d'un réveil personnel lorsque nous donnons au Saint-Esprit les rênes de notre cœur. Lorsque nous méditons sur les Écritures, quelque chose se produit dans notre esprit : « Mon cœur était brûlant en moi, tandis que je méditais, le feu brûlait » (Psaume 39:3). Ne sous-estimez pas le pouvoir de la simple lecture, de la méditation et de la réflexion sur la Parole de Dieu. Et vous, cher lecteur ? Avez-vous invité Christ dans votre maison ? Keith Thomas.

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