¿Qué es el «alimento que perdura para la vida eterna»?

Dans nos méditations quotidiennes, nous nous concentrons sur certains enseignements de Jésus, et aujourd'hui, nous examinons ce que Jésus a enseigné au sujet du pain du ciel après avoir nourri les cinq mille. Le lendemain, les gens ont cherché le Christ, et lorsqu'ils l'ont trouvé, le Seigneur leur a dit :

²⁷Ne travaillez pas pour la nourriture qui périt, mais pour la nourriture qui dure jusqu'à la vie éternelle, que le Fils de l'homme vous donnera. Car c'est sur lui que Dieu le Père a apposé son sceau. ²⁸Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour accomplir les œuvres de Dieu ? » ²⁹Jésus leur répondit : « L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. » (Jean 6:27-29).

Le cœur du Seigneur était ému pour son peuple qui le recherchait pour sa nourriture quotidienne, tout comme il avait multiplié la nourriture la veille. Il dit : « Ne travaillez pas pour la nourriture qui périt [ou se gâte], mais pour la nourriture qui demeure pour la vie éternelle » (v. 27 ; italiques ajoutés). Le Seigneur comparait la nourriture naturelle, pour laquelle nous travaillons, à la nourriture spirituelle, qui nous est donnée par la grâce de Dieu, et non par nos efforts. La nourriture spirituelle nous profite pour l'éternité. Les choses éternelles ne requièrent aucun effort de notre part, si ce n'est de faire confiance au Fils de Dieu. Tout comme un repas copieux procure une sensation de satisfaction intérieure, de même, nous devons consacrer notre énergie et nos efforts à rechercher Christ et sa Parole, qui sont les seules choses qui satisfont notre être intérieur, notre âme. C'est cette « nourriture » qui nous accorde la vie éternelle ; sans le Christ, nous nous sentons vides et insatisfaits à l'intérieur.

Nous passons souvent plus de temps à rechercher des biens matériels tels que de grandes maisons et de nouvelles voitures, mais mener une vie axée uniquement sur la richesse conduit à la pauvreté spirituelle. Il serait tragique de réaliser à la fin de notre vie que nous sommes faibles dans les choses de Dieu parce que nous avons donné la priorité à nos activités quotidiennes plutôt qu'à notre croissance spirituelle. Beaucoup d'entre nous vont au-delà du simple fait de subvenir aux besoins de leur famille, négligeant la poursuite du dessein de Dieu. Au début de ma carrière de pêcheur commercial en mer du Nord, au large de la côte est de l'Angleterre, je me demandais pourquoi je travaillais seize heures par jour, six jours par semaine, pour gagner plus d'argent que je n'en avais besoin ou que je ne pouvais en dépenser. J'avais l'impression de vivre pour travailler plutôt que de travailler pour vivre, et même les choses que j'achetais ne parvenaient pas à me satisfaire. J'ai pris conscience du vide qui habitait mon âme, ma vie intérieure. J'ai commencé à prendre des mois de congé, à la recherche de quelque chose qui comblerait ce vide. En moi, je sentais qu'il manquait une pièce du puzzle de la vie, un vide que je ne parvenais pas à saisir.

Les signes de mon déséquilibre intérieur et de mon vide étaient tels que je ne pouvais pas me reposer tant que je n'avais pas trouvé ce que je cherchais. Cette insatisfaction intérieure était un cadeau de Dieu et une bonne chose pour mon âme, et je serai éternellement reconnaissant à Dieu pour le vide que je ressentais en moi. Ces pensées m'ont poussé à voyager à travers le monde à la recherche de ce qui me manquait. À quinze ans, je croyais que je trouverais l'épanouissement en faisant partie du groupe « branché », et qu'alors j'aurais le sentiment d'avoir réussi. Mais cela ne comblait pas mon vide intérieur. Ensuite, j'ai pensé qu'avoir une belle petite amie et une moto coûteuse pour l'emmener avec moi ferait l'affaire. Puis, j'ai visé une voiture, une maison et un bateau de pêche commercial avec mon frère. Lorsque ces choses ne m'ont pas satisfait, je me suis tourné vers les drogues illégales et j'ai voyagé dans différents pays, mais rien ne comblait ma soif et ma faim intérieures.

Dans sa jeunesse, le roi Charles d'Angleterre a un jour exprimé sa conviction que « malgré tous les progrès de la science, il reste au fond de l'âme, si j'ose employer ce mot, une anxiété persistante et inconsciente que quelque chose manque, un ingrédient qui rend la vie digne d'être vécue ». Bernard Levin, peut-être le chroniqueur anglais le plus renommé de cette génération, a un jour écrit sur le vide de sa vie. Il a déclaré :

« Les pays comme le nôtre regorgent de personnes qui ont tout le confort matériel qu'elles désirent, ainsi que des bienfaits immatériels tels qu'une famille heureuse, et qui mènent pourtant une vie tranquille, parfois bruyante, désespérée, ne comprenant rien d'autre que le fait qu'il y a un vide en elles et que, peu importe la quantité de nourriture et de boissons qu'elles y versent, peu importe le nombre de voitures et de téléviseurs dont elles s'entourent, peu importe le nombre d'enfants équilibrés et d'amis loyaux qu'elles exhibent autour d'elles... cela fait mal. »^[1]

En lisant ces lignes, je vous encourage à prendre un moment pour regarder en vous-même. Êtes-vous spirituellement comblé ou vide ? Si vous ressentez le même vide dans votre âme que celui que je ressentais quand j'étais jeune, je vous exhorte à tourner votre cœur vers votre foyer, où votre Père éloigné vous attend. N'attendez pas. Le moment de rechercher l'épanouissement spirituel, le Pain du Ciel, c'est maintenant. Keith Thomas

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^[1]Cité par Nicky Gumbel, Questions of Life. Publié par Cook Ministry Publications. Page 13.