Le prix à payer pour racheter l'humanité

Dans nos méditations quotidiennes, nous continuons à explorer le thème de Jésus en tant que Bon Berger, celui qui a donné sa vie pour ses brebis. Voici le passage :

⁷Jésus dit encore : « En vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. ⁸Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands, mais les brebis ne les ont pas écoutés. ⁹Je suis la porte ; celui qui entre par moi sera sauvé. Il entrera et sortira, et il trouvera des pâturages. ¹⁰Le voleur ne vient que pour voler, tuer et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles l'aient en abondance. ¹¹« Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. ¹²Le mercenaire n'est pas berger et ne se soucie pas des brebis. Quand il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s'enfuit. Alors le loup attaque le troupeau et le disperse. ¹³L'homme s'enfuit parce qu'il est mercenaire et qu'il ne se soucie pas des brebis. ¹⁴« Je suis le bon berger ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, ¹⁵tout comme le Père me connaît et que je connais le Père,et je donne ma vie pour mes brebis (Jean 10:7-15 ; italiques ajoutés).

En été, les bergers d'Israël emmenaient leurs brebis plus loin de la ville, là où l'herbe était plus abondante. Comme il était trop loin pour rentrer chez eux pour la nuit, les bergers trouvaient une grotte à proximité ou construisaient une bergerie avec les nombreuses pierres et rochers du plateau de Judée. Ils posaient ensuite des ronces ou des buissons épineux sur les murs pour empêcher les loups d'atteindre les brebis pendant la nuit.

Le berger ne laissait qu'une seule ouverture pour que les brebis puissent entrer ou sortir de la bergerie. Jésus a dit : « Je suis la porte des brebis » (v. 7), ou « Je suis la porte », selon la traduction que vous utilisez. C'était là que le berger se reposait et dormait la nuit. Il servait de porte à la bergerie. Les brebis pouvaient entrer et sortir (v. 9) et se reposer paisiblement et en toute sécurité, car elles voyaient le berger à l'entrée et savaient qu'il les aimait et les protégerait des loups.

Satan apparaît sous la forme d'un loup ou d'un faux berger pour « tondre les brebis » ou pour nous tuer et nous détruire, mais Jésus a dit : « Je suis venu afin qu'ils aient la vie et qu'ils l'aient en abondance » (v. 10). Le Seigneur est venu pour donner la vie à tous ceux qui répondent à son appel, ce qui signifie qu'avant de le rencontrer, nous n'avons pas la vie que Dieu a prévue pour nous. Dieu a fait retomber sur Christ l'iniquité (le péché) de nous tous. Parce que Jésus est Dieu incarné, seule Sa vie avait la valeur nécessaire pour satisfaire la justice éternelle et nous ramener « à la maison ». Seul Dieu pouvait payer le prix de substitution pour nous tous. Ce serait Sa vie pour notre vie, un échange unique qui nous profite bien plus que nous ne pouvons le comprendre.

Réfléchissons à la valeur du substitut qui doit payer le prix. Si nous considérons la valeur des fourmis, combien de ces insectes auraient la même valeur qu'un mouton : un million, peut-être dix millions ? Et si nous utilisions toute la population mondiale de fourmis comme monnaie d'échange ? Cela équivaudrait-il à un mouton ? Un mouton est une forme de vie supérieure et a plus de valeur que toutes les fourmis. Poursuivons cette réflexion. Combien de moutons faudrait-il pour racheter un seul être humain ? Aux yeux de Dieu, tous les moutons du monde ne valent pas la vie d'un seul être humain créé à l'image de Dieu (Genèse 1:27). Allons encore plus loin : quel prix a dû être payé pour racheter tous les êtres humains du marché des esclaves de Satan ? Seul le Seigneur souverain lui-même pouvait égaler la valeur de tous ceux qui accepteraient la mort du Christ comme substitut à la leur.

Nous parlons du prix de la rédemption payé par le Fils de Dieu, qui a donné sa vie en échange de nos vies mortelles et imparfaites. C'est pourquoi la mort du Christ a payé le prix de tous vos péchés. Aucun homme ne peut effacer le péché, mais le Seigneur de gloire le peut, et il l'a fait. Le Dieu du ciel a fait porter à son Fils les péchés de toute l'humanité qui s'était égarée : sa vie pour nos vies. Si nous recevons le Christ par la foi, nous sommes régénérés ou nés de nouveau grâce au prix payé par le sang précieux du Christ. Nous appartenons désormais au Bon Berger, qui a donné sa vie pour ses brebis. Jésus a dit qu'il était venu pour donner sa vie pour ses brebis (v. 15). Keith Thomas.

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