L'autorité légitime du berger d'Israël

Nous continuons à examiner la confrontation entre Jésus et les pharisiens et les anciens dirigeants après la guérison, le jour du sabbat, de l'aveugle de naissance (Jean 9). Lorsque Jean a écrit son Évangile, il n'y avait pas de division en chapitres. Ainsi, même si le passage sur lequel nous nous concentrons se trouve au chapitre dix de l'Évangile de Jean, nous devons lire l'enseignement de Jésus dans le contexte du traitement réservé par les pharisiens à l'homme qui avait été guéri de sa cécité. Les chefs juifs ont excommunié l'homme désormais guéri et, en même temps, l'ont méprisé et accusé d'être né dans le péché (Jean 9:34). Jésus a eu des paroles dures mais honnêtes à l'égard des faux bergers d'Israël :

¹« En vérité, je vous le dis, pharisiens, quiconque n'entre pas dans la bergerie par la porte, mais y pénètre par une autre voie, est un voleur et un brigand. ²Celui qui entre par la porte est le berger des brebis. ³Le gardien lui ouvre la porte, et les brebis écoutent sa voix. Il appelle ses brebis par leur nom et les conduit dehors. ⁴Quand il a fait sortir toutes les siennes, il marche devant elles, et ses brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. ⁵Mais elles ne suivront jamais un étranger ; en fait, elles s'enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix d'un étranger. » ⁶Jésus utilisa cette image, mais les pharisiens ne comprirent pas ce qu'il leur disait (Jean 10:1-6).

Le Seigneur parla de son autorité légitime en tant que berger du troupeau de Dieu, venant chercher ses brebis (v. 12) et les appeler hors de la bergerie de l'esclavage du péché. Il est venu par des moyens légitimes ; son ministère a été confirmé par la voix de Dieu lors de son baptême, lorsqu'il s'est approché du gardien du troupeau, Jean-Baptiste. Dieu a également confirmé le rôle de Jésus en tant que berger légitime par une voix audible venue du ciel lors de son baptême : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection » (Matthieu 3:17).

Jésus avait le témoignage de Dieu et du prophète. En plus de ces témoignages, son message s'accompagnait de miracles et d'un puissant sentiment d'autorité dans ses paroles : « car il enseignait comme quelqu'un qui avait autorité, et non pas comme leurs maîtres de la loi » (Matthieu 7:29). Même les gardes du Temple, envoyés pour arrêter le Christ par les dirigeants d'Israël, revinrent les mains vides, s'excusant en disant : « Personne n'a jamais parlé comme cet homme » (Jean 7:46). Quand Jésus parlait, les gens écoutaient. Il y avait quelque chose de différent chez lui. Luc a écrit que les principaux sacrificateurs, les docteurs de la loi et les chefs cherchaient à tuer Jésus, « mais ils ne trouvaient aucun moyen de le faire, car tout le peuple était suspendu à ses paroles » (Luc 19:48). Le Seigneur l'a exprimé ainsi aux pharisiens : « Les brebis écoutent sa voix » (v. 3). Et encore au verset 4 : « Ses brebis le suivent parce qu'elles connaissent sa voix. »

Qu'est-ce qui vous a d'abord attiré vers Christ ? Pouvez-vous expliquer ce qui vous a convaincu de la vérité de son message ? D'après mon expérience, c'est la prise de conscience des paroles de Jésus qui a rendu vraies les choses qu'il disait. Il parlait comme je m'attendais à ce que Dieu parle. Personne n'a jamais parlé comme cet homme. Je serai éternellement heureux d'avoir écouté attentivement Christ et d'avoir obéi à ce que j'ai appris. Que cela soit aussi votre expérience. Keith Thomas

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