Quel genre de prière attire l'attention de Dieu ?
- Keith Thomas
- il y a 3 jours
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Jésus a enseigné ce qu'est une prière efficace en racontant une parabole mettant en scène un juge et une veuve désespérée. Le juge n'avait aucune relation avec Dieu et ne craignait pas d'être jugé pour ses actes ; il se souciait peu de Dieu ou des hommes (v. 4) et manquait de respect envers ceux qu'il était chargé de juger. Voici les paroles du Christ
1Jésus adressa alors à ses disciples une parabole pour leur montrer qu'il fallait toujours prier et ne pas se décourager. 2Il dit : « Dans une ville, il y avait un juge qui ne craignait pas Dieu et ne se souciait pas des hommes. 3Il y avait dans cette ville une veuve qui venait sans cesse lui demander : « Rends-moi justice contre mon adversaire. » 4Il refusa longtemps. Mais finalement, il se dit : « Même si je ne crains pas Dieu et ne me soucie pas des hommes, 5pourtant, parce que cette veuve m'importune, je vais lui rendre justice, de peur qu'elle ne finisse par m'épuiser par ses visites ! » 6Et le Seigneur dit : « Écoutez ce que dit le juge injuste. 7Et Dieu ne rendra-t-il pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Va-t-il les faire attendre indéfiniment ? 8Je vous le dis, il leur rendra justice, et rapidement. Mais quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18, 1-8).
Peut-être cet homme était-il un juge de la région où Jésus a prononcé ces paroles, nommé par Hérode ou par les Romains, ou peut-être était-il un exemple typique des juges tyranniques de l'époque de Jésus. La position de ce juge lui donnait la liberté de poursuivre ses propres objectifs comme il l'entendait.
Le Seigneur parla ensuite d'une pauvre veuve sans défense, dans une situation désespérée, sans famille pour l'aider. Nous ne savons pas comment elle a été trompée, mais le juge était sans aucun doute du côté de son adversaire, car la veuve n'avait aucun moyen de faire valoir ses droits. Sa seule option était d'utiliser la seule chose dont elle disposait : la persévérance. Ses supplications et ses implorations constantes étaient son seul espoir d'obtenir la justice qu'elle méritait. Le verset 3 dit qu'elle « continuait à venir ». Elle ne se laissait pas abattre par les refus et les rejets répétés. Je l'imagine venant au tribunal matin et soir. Chaque fois que le magistrat se rendait au marché, elle le suivait, arguant avec persistance en faveur de sa cause. Sa passion sincère a commencé à susciter des conversations, les gens se demandant si le juge n'avait pas injustement pris le parti de l'autre partie. Je suis sûr qu'elle l'a embarrassé lorsque les gens ont appris sa situation. Finalement, le juge injuste a cédé, non pas en raison de la force de sa cause, mais parce qu'elle n'arrêtait pas de le harceler. Sa persévérance patiente l'a épuisé !
Au verset 5, Jésus décrit l'effet de l'appel de la veuve sur les pensées du juge en utilisant le mot grec « hypōpiazē », traduit en français par « m'épuiser », mais qui signifie littéralement « donner un œil au beurre noir ». La veuve le battait au sens figuré, pas physiquement, avec sa passion insistante et ses paroles suppliantes. Le même terme est utilisé par l'apôtre Paul pour décrire ses habitudes de discipline personnelle : « mais je traite durement (hypōpiazē) mon corps et le soumets, de peur qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même disqualifié » (1 Corinthiens 9:27). Il se peut que le juge injuste ait pensé qu'elle pourrait lui faire un œil au beurre noir ! Mais il est plus probable que sa réputation était mise à mal, qu'il prenait un coup. Cela pourrait également symboliser le fait qu'il perdait le sommeil à cause de cela. Il était épuisé, et il était plus facile d'accéder à sa demande.
Ce juge contraste fortement avec le Dieu saint que nous servons. Jésus en tire la conclusion suivante : si ce juge injuste cède à des demandes insistantes, à combien plus forte raison le Juge de toute la terre rendra-t-il rapidement justice ?
Lorsque Edmund Gravely est mort aux commandes de son petit avion alors qu'il volait de l'aéroport Rocky Mount-Wilson en Caroline du Nord à Statesboro, en Géorgie, sa femme, Janice, a maintenu l'avion en vol pendant deux heures. Alors que l'avion traversait la frontière entre la Caroline du Sud et la Caroline du Nord, elle a lancé un appel à l'aide par radio : « À l'aide, à l'aide, quelqu'un peut-il m'aider ? Mon pilote est inconscient. » Les autorités qui ont capté son signal de détresse n'ont pas pu la contacter par radio pendant le vol, car elle changeait sans cesse de fréquence. Finalement, Mme Gravely a réussi à atterrir tant bien que mal et a rampé pendant quarante-cinq minutes pour atteindre une ferme et demander de l'aide. Le peuple de Dieu crie souvent à Dieu pour obtenir de l'aide, mais change de canal avant que Son message ne lui parvienne. Il se tourne vers d'autres sources d'aide, cherchant conseil auprès des hommes plutôt qu'auprès de Dieu. Lorsque vous demandez à Dieu d'intervenir, persévérez dans la prière et ne changez pas de canal ! Attendez Sa réponse et continuez à vous tourner vers Lui. Keith Thomas
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