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Nous poursuivons notre méditation sur ce qui s'est passé le jour de la crucifixion du Christ. Après l'avoir flagellé et battu, les soldats romains ont amené Jésus devant la foule juive rassemblée devant la forteresse romaine Antonia. La scène où le Messie d'Israël était défiguré au visage et sur le corps avait été prophétisée plus de 500 ans auparavant par Isaïe.


Tout comme beaucoup ont été horrifiés par son apparence, son visage était défiguré au-delà de toute ressemblance humaine et son apparence était altérée au-delà de toute ressemblance humaine (Ésaïe 52:14).


Les soldats romains frappèrent le Christ si violemment que son apparence fut défigurée « au-delà de toute ressemblance humaine ». En d'autres termes, il ne ressemblait presque plus à un être humain. Pilate leur présenta Jésus en disant : « Voici l'homme ! » (Jean 19:5b). Devant eux se trouvait l'homme le plus parfait, le plus aimant et le plus compatissant que la terre ait jamais connu. Dieu s'était incarné pour nous montrer qui il était d'une manière que nous pouvions comprendre, mais l'humanité l'a rejeté. Les Écritures prophétiques, là encore plus de cinq cents ans auparavant, décrivent Jésus comme « méprisé des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance » (Ésaïe 53:3).


Le gouverneur romain, Pilate, qui voulait libérer Jésus, eut soudainement une idée. Comme la Pâque commençait dans quelques heures, il existait une tradition consistant à libérer un prisonnier en signe de miséricorde. Pilate s'adressa à la foule et proposa cet acte de bonté, pensant qu'elle choisirait le Christ. Après tout, quelques jours plus tôt, le peuple avait étendu des branches de palmier devant Jésus lorsqu'il était entré à Jérusalem à dos d'âne. Ils avaient crié : « Hosanna au Fils de David » (Matthieu 21:9). Se souvenant du rêve de sa femme (Matthieu 27:19), Pilate était convaincu que la foule choisirait le Fils de David plutôt que le meurtrier et insurgé Barabbas, qui devait être crucifié le matin même (Marc 15:7).


Imaginons ce qu'a pu ressentir Barabbas dans le cachot situé sous la cour. Il ne pouvait pas entendre les conversations individuelles, mais il pouvait probablement entendre les cris de la foule. Souhaitant obéir à leurs chefs contre les Romains, les gens criaient à pleins poumons en faveur de Barabbas. Qu'ont dû ressentir Marie, la mère de Jésus, et l'apôtre Jean, lorsque les anciens ont manipulé la foule contre Jésus ?


20Mais les chefs des prêtres et les anciens persuadèrent la foule de demander Barabbas et de faire exécuter Jésus. 21Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? demanda le gouverneur. Barabbas, répondirent-ils. 22Que ferai-je donc de Jésus, appelé Christ ? demanda Pilate. Ils répondirent tous : «Crucifie-le ! » 23« Pourquoi ? Quel crime a-t-il commis ? » demanda Pilate. Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! » (Matthieu 27:20-23 ; italiques ajoutés).


Ne sachant pas tout ce qui se passait dans la cour avec Jésus, Barabbas a peut-être entendu son nom être crié alors qu'il était dans le donjon, suivi des mots « Crucifiez-le ». Son cœur a probablement fait un bond dans sa poitrine à la crainte d'être crucifié aux côtés de deux autres personnes. Imaginez ce que Barabbas a dû ressentir quelques instants plus tard en entendant un soldat romain s'approcher dans le couloir, les clés à la main. Barabbas a probablement pensé que son heure était venue. Il a dû être stupéfait d'apprendre qu'il était libéré et que quelqu'un d'autre prenait sa place. Il était libre de partir et d'aller où il voulait. Toutes les accusations portées contre lui avaient été abandonnées ! J'aime imaginer que, plus tard dans la journée, alors qu'il quittait Jérusalem, devant la porte de la ville, il a vu Jésus crucifié à sa place, en tant que substitut.


Comme Barabbas, nous méritons également la peine de mort pour nos péchés et notre rébellion contre le Roi. Comme lui, nous bénéficions également d'un pardon gratuit pour nos péchés. Jésus a pris notre place et s'est offert lui-même en substitution pour tous les péchés. Cette mort substitutive est créditée sur notre compte spirituel lorsque nous plaçons notre foi et notre confiance en son œuvre accomplie sur la croix. Dieu merci, Jésus nous rend libres. Que ferez-vous de l'offre de pardon gratuit de Dieu ? Quitterez-vous votre cellule comme Barabbas et remercierez-vous Dieu d'avoir envoyé un substitut ? Keith Thomas


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Matthew 24:14

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