Le système mondial déclare : « Vous ne devez pas aller très loin. »
- Keith Thomas
- 29 juin
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L'apôtre Paul a écrit que les récits de l'Ancien Testament concernant Israël nous servent d'exemples dans cette époque sombre où nous vivons : « Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour nous qui sommes arrivés à la fin des temps » (1 Corinthiens 10:11). Par exemple, dans le livre de l'Exode, lorsque Dieu envoya Moïse pour faire sortir Israël de l'esclavage en Égypte, Pharaon refusa de les libérer de leurs cruels chefs de corvée. Pour humilier Pharaon, Dieu infligea dix plaies de plus en plus sévères à l'Égypte. Au début, la situation d'Israël empira, car Pharaon déclara que les Égyptiens ne fourniraient plus la paille nécessaire à la fabrication des briques, mais que le quota resterait inchangé (Exode 5:7-11). Le peuple de Dieu avait de plus en plus de mal à vivre dans l'esclavage. Au fur et à mesure que les dix plaies s'abattaient sur l'Égypte, Pharaon tenta de conclure un accord avec Israël afin de le maintenir sous sa domination.
Alors Pharaon fit appeler Moïse et Aaron et leur dit : « Allez, sacrifiez à votre Dieu ici dans le pays » (Exode 8:25 ; italiques ajoutés).
Ce même cri pour se libérer de l'esclavage de la dette est ce que le monde entier recherche. Notre ennemi, Satan, et ses disciples imposent davantage de difficultés et d'injustice. Lorsque le peuple de Dieu crie pour être libre de l'adorer à sa manière, l'ennemi cède légèrement et espère que nous accepterons moins, que nous resterons dans l'esclavage et que nous n'irons pas trop loin, afin qu'il puisse nous ramener sous son contrôle.
Pharaon a dit : « Je vous laisserai aller offrir des sacrifices à l'Éternel, votre Dieu, dans le désert, mais vous n'irez pas loin. Maintenant, priez pour moi » (Exode 8:28).
Lorsque vous êtes devenu chrétien (en supposant que vous croyiez en Christ), quelqu'un dans votre cercle d'amis ou votre famille a-t-il essayé de vous empêcher de vous engager pleinement envers le Seigneur ? Souvent, nous entendons des gens dire : « Tu vas un peu trop loin dans cette voie. Tu n'as pas besoin de te séparer de l'Égypte [le système mondial]. Tu peux adorer Dieu ici. Pourquoi as-tu besoin d'aller à l'église ? » Satan murmure : « Tu peux adorer le Seigneur dans ta chambre et lire la Bible. » Nous sommes tentés d'écouter l'ennemi, de faire des compromis et de céder à ses stratagèmes d'attaque.
En 1519, Hernán Cortés est arrivé au Mexique avec environ 600 Espagnols, une douzaine de chevaux et 11 bateaux. Lorsqu'ils ont atteint la plage, Cortés n'a pas prononcé de discours motivant, mais a déclaré fermement trois mots : « Brûlez les bateaux ». Frères et sœurs en Christ, nous ne pouvons avancer qu'avec le Seigneur ; il ne peut y avoir aucun compromis pour retourner à notre ancienne vie. Jésus a dit : « De même, ceux d'entre vous qui ne renoncent pas à tout ce qu'ils possèdent ne peuvent être mes disciples » (Luc 14:33). Quand quelqu'un vient à Christ, l'ennemi nous tente de ne pas aller trop loin dans cette nouvelle foi dans laquelle nous marchons. Satan veut faire taire ton témoignage et te garder comme un croyant secret ; non, brûle tes bateaux et lis les paroles de Jésus :
Quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l'homme aura honte de lui quand il viendra dans sa gloire et dans la gloire de son Père et des saints anges (Luc 9:26).
Alors que la situation empirait, les fonctionnaires du pharaon tentèrent de le raisonner.
« Laisse partir le peuple, afin qu'il adore le Seigneur, son Dieu. Ne comprenez-vous pas encore que l'Égypte est perdue ? » Moïse et Aaron furent ramenés devant Pharaon. « Allez, adorez le Seigneur, votre Dieu », dit-il. « Mais dites-moi qui ira ? » (Exode 10:7-8).
Lorsque Moïse déclara que tout Israël, jeunes et vieux, y compris leur bétail et leurs moutons, quitterait le pays de l'esclavage, Pharaon répondit : « Non ! Que seuls les hommes partent pour adorer le Seigneur, puisque c'est ce que vous demandez » (v. 11). Notre ennemi veut que nous gardions ce salut pour nous seuls, mais nous devons rester fermes dans notre foi et rappeler à notre ennemi que tout ce que nous avons appartient au Seigneur et ne sera pas laissé derrière nous. Moïse dit à Pharaon : « Pas un sabot ne restera derrière nous » (Exode 10:26). L'ennemi sait que si nos enfants ou nos biens restent dans ce système mondial, nous pourrions être tentés de revenir. Pas un sabot ne restera en arrière ! Est-ce là une parole du Seigneur pour quelqu'un aujourd'hui ? Keith Thomas
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